Témoignages

"Le vélo? Pas question !"

“Quand ma Conseillère m’a orienté vers l’apprentissage du vélo suite à mon diagnostic mobilité je l’ai prise pour une folle ! Aujourd’hui j’adore ! Je n’aurais jamais cru être capable un jour d’apprendre à faire du vélo. Je ne voulais même pas y penser, dans ma tête ce n’était pas pour moi. Moi je voulais mon permis de conduire et rien d’autre. Durant la formation, je me suis rendue compte que le code pour passer le permis voiture était trop compliqué pour moi. Alors j’ai mis mon énergie pour apprendre à faire du vélo. J’ai participé à des ateliers d’apprentissage du vélo dans une association nantaise. En parallèle j’ai travaillé la théorie et le code à vélo avec Déclic Mobilité. J’espère pouvoir bientôt me rendre sur mes missions de nettoyage en vélo”.

Fatoumata, 36 ans.

"Je n'avais pas conduit depuis 15 ans !"

” Il y a un an je n’aurais jamais cru pouvoir y arriver ! Titulaire d’un permis de conduire à l’étranger, je n’avais jamais conduit en France. Avant je me sentais dépendante des autres. Mon mari m’accompagnait dans tous mes déplacements en voiture. Suite à son décès je me suis sentie isolée, avec nos 3 enfants à charge et sans emploi. Je n’avais pas l’habitude des transports en commun et connaissait peu la ville. J’ai pris confiance en moi grâce à l’accompagnement de Christelle et la possibilité d’accéder à la formation de développement de compétences à la mobilité. Chez Déclic Mobilité j’ai repris les bases de la conduite puis j’ai osé m’inscrire en auto-école pour perfectionner ma conduite. Christelle m’a aidé à choisir l’auto-école et à trouver une aide financière pour l’achat de mon véhicule. Depuis tout a changé: je prends les transports en commun, je conduis ma propre voiture et j’ai même commencé l’apprentissage du vélo avec une association nantaise. Aujourd’hui je suis assistante maternelle et je me déplace sans crainte avec les enfants dans leurs activités. Je suis devenue plus sûre de moi et autonome dans tous mes déplacements !

Aïcha, 46 ans

Tout vient à point...

 Actuellement en chantier d’insertion, Mohamed, 34 ans, est à 30 minutes de son travail en transport en commun. Son projet professionnel est de travailler dans la logistique et il va bientôt valider son CACES. Mohamed sera amené à travailler en horaires décalés sur des zones d’activité péri-urbaines. Il arrive avec un projet de passer le permis de conduire. Or, le bilan de compétences révèle qu’il n’a à ce jour pas les pré-requis nécessaires pour s’inscrire au auto-école en vue d’obtenir un permis B. Sa conseillère mobilité l’oriente vers la formation “Développement des compétences à la mobilité” (pour organiser ses trajets et aborder des notions de code de la route) et l’apprentissage du vélo avec une association partenaire nantaise. Il se rend actuellement à son travail avec le vélo qu’il a pu acquérir suite à nos conseils. Mohamed se sent plus libre et plus autonome, moins tributaire des transports. Il a gagné en temps de trajet et surtout en compétences. Aujourd’hui, avec les compétences acquises en formation, il a pu s’inscrire en auto-école et pourra bientôt passer son code en non- francophone.

Il y a toujours une solution !

Ibrahim, 27 ans a pour projet professionnel de devenir soudeur. Son référent pour l’emploi souhaite l’orienter vers le permis de conduire. Suite au diagnostic mobilité, le projet est remis en cause car le niveau de français actuel d’Ibrahim ne lui permet pas d’accéder à l’examen du permis B.  Cependant Ibrahim est motivé et plein de ressources. Au sein de Déclic Mobilité il se forme aux notions du Code de la route et s’initie au scooter sur le simulateur de conduite. Accompagné par sa Conseillère, il fait ensuite les démarches pour s’inscrire en auto-école et passer son permis AM. Malgré ses lacunes en français et sa difficulté à établir un dialogue, il a pris confiance en lui et a obtenu son permis AM. Dans l’attente d’une solution de financement pour l’achat ou la location d’un scooter, il occupe actuellement un poste de soudeur à 25 km de Nantes et pratique le covoiturage au quotidien.

"Je peux aller travailler grâce aux transports en commun".

Fatna a 56 ans et fait quelques heures de ménage pour une association. Les transports sont pour elle un véritable casse-tête. Grâce à une formation à l’utilisation des transports en commun elle se sent désormais rassurée et autonome. Elle peut créer seule son itinéraire vers un lieu inconnu. “Grâce à ça j’ai pu augmenter mes heures de travail et je me sens plus dynamique!”.